La lutte contre la corruption ainsi que la relance de l’économie pour plus d’emplois et une croissance inclusive en Afrique du Sud constituent les dossiers prioritaires du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui a prêté serment ce samedi 25 mai, à Pretoria.
Dans son discours d’investiture, l’ancien syndicaliste devenu homme d’affaires, puis président, s’est engagé à créer des emplois et à lutter contre la corruption, les thèmes majeurs de sa campagne électorale.
«Notre pays entre aujourd’hui dans une nouvelle ère d’espoir et de renouveau. Faisons un pacte pour la croissance et les opportunités économiques, pour des terres productives et pour des opportunités plus larges », a déclaré Cyril Ramaphosa. Il s’agira d’un pacte pour un État efficace, capable et éthique, pour un État exempt de corruption, a-t-il promis.
Cyril Ramaphosa a été élu président d’Afrique du Sud le mercredi 22 mai dernier par le Parlement. Son parti, le Congrès national africain (ANC), avait remporté 57% des voix lors des élections législatives du 8 mai dernier.
A 66 ans, Cyril Ramaphosa entame un mandat de cinq ans dans un contexte marqué par une amplification des défis pour la première nation industrialisée du continent.
Le nouveau président a promis de «restaurer l’espoir» parmi la nation arc-en-ciel, en luttant contre le chômage, les inégalités et les violences. «Les défis auxquels notre pays est confronté sont énormes et réels, mais ils ne sont pas insurmontables. Ils peuvent être résolus et je me tiens ici pour vous dire qu’ils vont être résolus », s’est engagé Cyril Ramaphosa.
A la tête du pays de Nelson Mandela depuis février 2018, le président Ramaphosa succède ainsi officiellement à Jacob Zuma, qui a été poussé à la sortie avant la fin de son second et dernier mandat, en raison des soupçons de corruption qui pèsent sur lui et qui ont terni l’image du pays.