Le dernier bilan des victimes de l’épidémie Ebola s’élève à 7000 morts et 16.169 autres personnes contaminées, selon un dernier bilan rendu public par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Selon les derniers chiffres publiés samedi 29 novembre, par l’OMS, 16.169 personnes ont été contaminées par le virus Ebola et 6928 d’entre elles sont mortes dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés par la pandémie, la Sierra Leone, la Guinée Conakry et le Liberia.
Le précédent bilan pour ces trois pays, publié mercredi dernier, faisait état de 5674 morts. Le nouveau bilan devrait inclure des cas mortels non signalés.
Malgré un ralentissement, l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola continue à se propager et à faire des victimes.
Le Liberia est le pays le plus affecté avec 4.181 morts sur les 7.244 cas enregistrés. Il est suivi par la Sierra Leone qui compte 1.461 morts sur 6.802 cas contaminés et la Guinée avec 1.284 décès sur 2.123 cas signalés. Le taux de mortalité pour les malades atteints du virus se situerait actuellement aux environs de 70%.
Dans son nouveau bilan, l’agence de l’ONU n’a pas fourni une mise à jour du nombre des victimes dans les autres pays touchés.
Les personnels de santé figurent selon l’OMS, parmi les personnes les plus vulnérables au virus, avec 340 morts sur 592 cas de contaminations, recensés dans cette catégorie professionnelle.
L’incubation du virus de la fièvre Ebola peut durer en moyenne, jusqu’à 21 jours, période pendant laquelle la personne suspecte doit rester sous supervision médicale. Mais les patients restent contagieux tant que le virus est présent dans leur sang et leurs liquides biologiques.
Les ONG et de la société civile ont profité de la tenue du sommet de la francophonie à Dakar, pour faire pression sur les pays francophones les plus développés, afin de les inciter à s’engager résolument dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Le président français, François Hollande, a invité à la même occasion, les pays touchés par l’épidémie de ne pas relâcher la pression tant que le virus Ebola n’aura pas été totalement éradiqué.