La 108ème session de la Conférence internationale du travail (CIT) a débuté ses travaux ce lundi à Genève et se prolongera jusqu’au mercredi 12 juin pour débattre de la justice sociale et le travail décent, en présence des chefs d’états, des délégués gouvernementaux, des organisations patronales et des syndicats.
Cette 108ème conférence coïncide avec la célébration du centenaire (1919-2019) de l’Organisation internationale du Travail (OIT) qui devrait dresser à Genève, le bilan de son action dans le monde et saisir l’occasion pour tracer de nouveaux sillons pour un meilleur avenir du monde du travail.
Dans son allocution prononcée à la cérémonie d’ouverture, le directeur général de l’OIT, Guy Ryder a souhaité que cette rencontre de Genève aide à trouver les voies et moyens pour aider le monde du travail à mieux relever les nouveaux défis. «L’avenir du travail n’est pas préétabli. Nul ne le décidera à notre place», déclaré Ryder.
Lors de cette session, les participants doivent discuter d’une série de questions liées au travail et adopter une déclaration sur l’avenir du travail face aux nouveaux défis.
Cette déclaration doit répondre aux questions posées par les nouvelles technologies, le changement climatique, la mondialisation et l’augmentation de la population, a relevé le patron de l’OIT.
Le chef du Département fédéral de l’intérieur de la Suisse, Alain Berset, a souligné l’importance de l’OIT à l’ère du tout numérique et de la mondialisation, appelant à ce titre, les membres de l’OIT à œuvrer en partenariat plutôt que de remettre en cause le libre-échange, allusion faite aux Etats-Unis.
Pour rappel, la Conférence internationale du travail est l’organe décisionnel le plus élevé de l’OIT. Elle réunit chaque année, dans le courant du mois de juin, les délégations tripartites (gouvernement, employeurs et travailleurs) des 187 pays et régions membres de l’organisation, ainsi que plusieurs délégués des organismes internationaux.