Le gouvernement du Niger a annoncé hier jeudi que 18 combattants du groupe Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) avaient été tués au mois de juin dans l’ouest du pays. Ces « terroristes » ont été tués lors d’une opération conjointe dénommée ACONIT qui a réuni les forces armées nigériennes, françaises (de la force Barkhane) et américaines menée du 8 au 18 juin près du Mali.
Selon le communiqué du ministère nigérien de la Défense, en plus des djihadistes tués, 5 combattants ennemis, dont trois Nigériens, ont été faits prisonniers, et d’importants matériels ont été récupérés. Les forces nigériennes affirment ne déplorer aucune perte, humaine ou matérielle, dans leurs rangs.
La région frontalière nord de Tongo Tongo où s’est déroulée cette opération conjointe est le théâtre d’opérations de l’EIGS. Cette organisation terroriste avait revendiqué l’embuscade du 14 mai dernier, à Balley Béri, dans cette région de Tongo Tongo, au cours de laquelle 28 soldats nigériens avaient été tués.
Le Niger, comme ses voisins sahéliens, le Mali et le Burkina Faso, fait face à des attaques récurrentes des groupes djihadistes dans l’Ouest, en plus des raids du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le sud-est.
Le 8 juin, un véhicule de l’armée américaine avait sauté sur un engin explosif, sans faire de victime, près de la ville d’Ouallam, à une centaine de kilomètres de Niamey, qui abrite un important camp d’entraînement de l’armée nigérienne où sont notamment formés les soldats qui participent à la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali.