Les membres du G20, sans les Etats-Unis, ont réaffirmé ce 29 juin à Osaka au Japon, leur engagement pour «la mise en œuvre complète» de l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique, signé en 2015 dans la capitale française, lors de la COP21.
Dans la déclaration finale, les signataires s’accordent sur «l’irréversibilité» de cet engagement. Les chefs d’état et de gouvernements des pays industrialisés et des grandes économies émergentes sont parvenus à se mettre d’accord sur cette déclaration finale qui intègre à la fois un appel à la défense d’un environnement commercial libre et équitable et au respect de l’accord de Paris sur le climat.
Les États-Unis ont refusé, une nouvelle fois comme ce fut le cas l’année dernière, d’endosser ce dernier point.
Les négociations ont été extrêmement difficiles à Osaka, au point de faire dire au président français, Emmanuel Macro que «le pire a été évité, même si éviter le pire n’est pas suffisant».
Et ce sont les tractations sur le climat qui ont été les plus éprouvantes. Elles ont duré une bonne partie de la nuit, avant d’être interrompues à 5 heures du matin en raison de la ligne très dure adoptée par la partie américaine.
Washington a cherché à faire en sorte que la déclaration finale ne mentionne pas le caractère irréversible de l’Accord de Paris, une attitude jugée «inacceptable», par les Européens. A la fin pas de recul sur le climat, mais pas d’avancée non plus.