Le Comité des 24 (C24) de l’Organisation des Nations-Unies, réuni du 17 au 28 juin à New York, a apporté un franc soutien à l’’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara.
Une vingtaine de pays notamment africains, arabes, des Caraïbes et du Pacifique ont exprimé leur appui à l’intégrité territoriale du Maroc et à son initiative d’autonomie comme base d’un règlement définitif au différend régional autour du Sahara marocain.
Les représentants de ces pays ont souligné la nécessité de s’inspirer des recommandations du Conseil de sécurité (CS), notamment dans sa résolution 2468 qui demande à toutes les parties, particulièrement l’Algérie, de s’impliquer de bonne foi dans le processus politique, sous l’égide du Secrétaire général des Nations-Unies, afin de parvenir à «une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis» à ce différend régional.
Les résolutions adoptées par le CS depuis 2007, ont-ils rappelé, ont toutes mis en exergue la prééminence du plan marocain d’autonomie pour le Sahara, en affirmant que ce plan a le mérite de transcender les positions traditionnelles et de répondre aux normes internationales en matière de délégation d’autorité aux populations locales.
Pour ces intervenants, la proposition d’autonomie marocaine constitue une démarche «constructive, viable et nécessaire» et une «voie pragmatique, réaliste et idéale» pour un règlement définitif de ce conflit qui n’a que trop duré.
Les représentants de l’Arabie Saoudite, des Émirats Arabes Unis et du Bahreïn ont par ailleurs, insisté sur l’importance primordiale du respect «de l’unité et de la souveraineté du Maroc», en rejetant toute atteinte à ses intérêts suprêmes, à sa souveraineté et à son intégrité territoriale.
Leurs homologues africains (Côte d’Ivoire, Sénégal, Guinée, Gabon, Togo, Burkina Faso, Burundi, Gambie, Sierra Leone et les Comores), estiment de leur côté, que l’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine, garantit la stabilité et la sécurité régionales, assurant qu’il s’agit d’une question de la plus haute importance pour l’ensemble de la région sahélo-saharienne.
Ils ont de même salué les efforts de développement socio-économique consentis par le gouvernement marocain dans la zone sud du Royaume et les «réalisations substantielles» accomplies dans le domaine des droits de l’Homme dans les provinces du sud et le reste du pays.