Le Roi du Maroc est l’un des rares chefs d’État à insister pour « faire de la question migratoire une question africaine avec une approche humaniste », écrit dimanche le journal Le Monde, dans une tribune publiée alors que la drame de la migration continue de faire des victimes en méditerranée comme sur terre, à l’image du drame de la semaine dernière à Tajoura, près de Tripoli.
Dans cette tribune intitulée : « Migrants : Dirigeants africains ne devenez pas les supplétifs postcoloniaux de l’Europe », l’auteur pointe l’impuissance des pays européens a élaborer une politique cohérente sur la question des migrants africains. Une impuissance qui s’est doublée d’un dispositif d’externalisation des contrôles migratoires hors des frontières européennes.
L’auteur ne dédouane pas pour autant les pays de la rive sud de la Méditerranée, citant plusieurs pays dont l’Algérie, la Tunisie, la Libye les qualifiant de « hub migratoire complètement désinvestis face aux politiques de frontièrisation ».
L’auteur met néanmoins en lumière le rôle du Roi Mohammed VI, estimant qu’il est l’un des « rares chefs d’État à l’approche humaniste » qui s’investit par tous les moyens nécessaires, y compris une étroite coopération avec les pays européens, afin de trouver des réponses au défi migratoire.