L’épidémie du choléra qui sévit notamment dans la partie septentrionale du Cameroun a déjà occasionné la mort de quarante-huit personnes, selon les derniers chiffres publiés lundi par le ministère camerounais de la Santé publique.
Selon le ministère, depuis la réapparition de la maladie en février dernier, 775 cas notifiés ont été dénombrés et confirmés, laissant transparaître «une situation épidémiologique alarmante». La région du Nord, particulièrement touchée par cette épidémie depuis près d’un an, affiche un taux de létalité de 6,2%.
En dehors du Nord, la région voisine de l’Extrême-nord est également touchée par la maladie, ce qui fait craindre aux autorités du pays, une propagation de la maladie avec le début des pluies dans cette partie du pays.
En revanche l’épidémie a été maîtrisée dans la partie méridionale du pays, notamment dans les régions du Centre et du Littoral, après la mort d’un seul cas infecté.
Les autorités mozambicaines ont donné mercredi le coup d’envoi d’une vaste campagne de vaccination destinée à enrayer l’épidémie de choléra occasionnée par les inondations consécutives au passage du cyclone tropical Idai sur le centre du pays le mois dernier.
Le Mozambique a été également confronté en Avril dernier à une épidémie de choléra, au lendemain des inondations consécutives au passage du cyclone tropical Idai sur le centre du pays.
Plus de 1.400 cas de choléra, dont 2 mortels, avait été recensés à Beira, la deuxième ville du pays, et ses alentours, dévastés par le cyclone.
Une campagne de vaccination orale avait visé quelques 884.000 personnes, soit 80% de la population qui vit dans la région de Beira, la ville côtière touchée par le cyclone.
Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par le bacille Vibriocholerae. Selon les estimations des agences spécialisées des Nations Unies, il y a chaque année, 1,3 à 4 millions de cas de choléra, et 21.000 à 143.000 décès dus à la maladie dans le monde.