La 4ème assemblée générale annuelle des actionnaires de la plateforme panafricaine d’investissement Africa50, prend fin ce mercredi à Kigali au Rwanda.
Ce conclave, ouvert hier mardi, a connu la participation des représentants des gouvernements et des institutions actionnaires ainsi que des membres distingués de la communauté des affaires.
Les débats sont focalisés sur le thème des Technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique. A travers des panels et conférences-débats, les échanges ont porté sur les infrastructures supports (énergie, routes), les hubs d’innovation et le financement des infrastructures de connectivités en Afrique.
Le premier panel de cette AG de Africa50 organisé sous le thème : «Les hubs de l’innovation comme catalyseurs de l’innovation économique» a débattu des nouvelles opportunités qu’offrent les hubs d’innovation sur le continent africain ainsi que des moyens de promouvoir les TIC et les infrastructures d’innovation en Afrique.
D’entrée de jeu, le PDG d’Africa50, Alain Ebobissé a indiqué que le déploiement et le développement des infrastructures des TIC en Afrique exige un environnement d’affaires favorable et ouvert ainsi qu’un écosystème financier performant et dynamique.
«Pour combler le gap des infrastructures en Afrique, il nous faut passer par des technologies disruptives », a martelé Alain Ebobissé, ajoutant que pour le fonds Africa50, le développement des infrastructures en Afrique est une priorité.
Les différents intervenants du panel sont unanimes à souligner qu’il n’y a pas une dichotomie entre infrastructures technologiques et infrastructures de base. «Nous aurons toujours besoin de transporter les marchandises d’un point à l’autre», a rappelé un intervenant.
L’Afrique d’une manière générale doit pouvoir attirer les talents du monde entier pour poursuivre sa transformation.
Africa50 est une plateforme d’investissement dont l’objectif est de contribuer à la croissance de l’Afrique. Sa mission consiste à développer et investir dans des projets banquables, à agir comme catalyseur de fonds publics et mobiliser les capitaux privés tout en alliant rendements compétitifs et impact en terme de développement.