La 4ème réunion du groupe intergouvernemental d’experts (GEI) sur la protection des consommateurs, organisée par la Conférence des Nations unies pour le Développement (CNUCED) a pris fin hier mardi à Genève.
Le Maroc a pris part à cette rencontre, de deux jours qui a permis de débattre des questions d’actualité en matière de protection des consommateurs dans un contexte marqué par l’émergence du commerce électronique.
Lors de cette réunion du GEI, la délégation marocaine est revenue sur l’état des lieux du commerce électronique et de surveillance de la vente à distance au Maroc.
Il s’agit d’une contribution que la Maroc a soumise au Secrétariat de la CNUCED, en prévision de cette réunion de Genève, a indiqué le directeur de la Protection du consommateur, de la Surveillance du marché et de la Qualité au ministère marocain de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Mohamed Benjelloun.
«Ce type de commerce concerne des activités nombreuses et diverses, telles que les voyages, les produits de grande consommation et l’alimentation», a-t-il expliqué.
Le Maroc a aussi présenté son expérience en matière de sécurité des produits et les activités en rapport avec le programme de coopération technique de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la CNUCED.
Ce programme a précisé Benjelloun, vise la promotion de l’intégration régionale à travers des politiques de concurrence et de protection du consommateur.
A Genève, les travaux de la 4ème réunion du GEI ont porté entre autres, sur l’examen des questions ayant trait à la promotion des Principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur, ainsi que sur les activités du « Groupe de travail sur la protection du consommateur dans le commerce électronique » et « du Groupe de travail sur la sécurité des produits de consommation ».
Les participants, venus de plus de 70 pays, ont également réfléchi sur « la contribution de la protection du consommateur à une consommation durable », « les faits nouveaux concernant les cadres juridiques et institutionnels et la carte mondiale de la protection du consommateur ».
Les délégués de gouvernements et des agences spécialisées en matière de protection des consommateurs ont procédé aussi à « l’examen des activités de renforcement des capacités et d’assistance technique ».