Les quarts de finale de Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 démarrent ce mercredi avec la possibilité du recours à l’arbitrage vidéo (VAR) sur des cas litigieux.
Critiquée à tort et à raison, l’arbitrage vidéo pourra donc être utilisé pour la première dans une CAN, dès le premier match des quarts de finale qui opposera ce soir le Bénin au Sénégal.
«Tout le matériel a été réceptionné, les essais ont commencé et sont rassurants», a déclaré vendredi dernier le Secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Moaz Hajji.
Une nouveauté dont nombreux sont ceux qui en redoutent les conséquences, ayant encore à l’esprit le scandale de la finale retour de C1 de la CAF entre le Wydad de Casablanca et l’ES Tunis fin mai.
Les Marocains avaient quitté le terrain avant la fin du match pour protester contre une panne du VAR. Un match à rejouer selon la CAF, et dont le sort devra se décider devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
C’est dire que l’instance dirigeante du football africain n’a pas encore réussi à faire accepter cette nouvelle technologie sur le Continent. Et c’est à dessein que son président, Ahmad Ahmad, a voulu temporiser en n’installant la VAR qu’à partir des quarts, au lieu de la phase de poules. «C’est une mesure de prudence», a souligné le Malgache. Deux matchs sont prévus pour la première journée des quarts de finale.
Les Ecureuils du Bénin vont tenter de continuer leur surprenante aventure en défiant les Lions de la Teranga qui partent favori, tandis que les Bafana Bafana d’Afrique du Sud vont affronter les Super Eagles du Nigeria.