Les deux premiers producteurs mondiaux de cacao, la Côte d’ivoire et le Ghana ont levé «la suspension des ventes de la récolte 2020-2021 à compter du 16 juillet 2019», selon un communiqué conjoint signé par le directeur général du Conseil Café-Cacao de Côte d’Ivoire, Yves Kone-Brahima, et le chef exécutif du Ghana Cocoa Board, Hon Joseph Boahen Aidoo.
Ces pays avaient décidé, le mois de juin dernier, de suspendre la vente des récoltes de cacao, dans l’objectif d’imposer aux acheteurs un prix minimum de 2.600 dollars la tonne, pour que les agriculteurs soient mieux payés.
Le 3 juillet passé, des représentants du Conseil Café-Cacao de Côte d’Ivoire et du Ghana Cocoa Board ont tenu, à Abidjan, une réunion avec les négociants, industriels et chocolatiers, au sujet de la mise en œuvre du mécanisme de fixation du prix-plancher du cacao.
Selon la presse locale, les deux parties n’étaient pas parvenues à s’accorder sur le prix minimum de 2600 dollars la tonne, comme réclamé par Abidjan et Accra.
Finalement, «la Côte d’Ivoire et le Ghana ont mis en œuvre un concept de prix-plancher par l’instauration d’un différentiel de revenu décent de 400 dollars par tonne pour tout contrat de vente de cacao auprès de deux pays pour la récolte de 2020/2021», explique le communiqué.
Le Ghana et la Côte d’Ivoire, revendiquent à eux seuls plus de 60% de la production mondiale de cacao. La Côte d’Ivoire occupe la première place, avec une production d’environ 2 millions de tonnes par an. Mais seul un lot de 500.000 tonnes est transformé localement, le reste est destiné à l’export.