Le Fonds monétaire international (FMI) recommande au Sénégal de dissoudre ou fusionner une quinzaine d’agences nationales sur la trentaine qui exercent dans le pays. Pour l’institution monétaire, cette dissolution ou fusion aura le mérite de rationaliser les dépenses publiques de l’état sénégalais.
Si certaines des agences concernées vont purement et simplement disparaître, d’autres vont être fusionnées pour devenir des établissements publics à caractère commercial, rapporte la presse locale, qui souligne que certaines agences verront leurs compétences revenir à des directions nationales déjà existantes.
Les autorités sénégalaises comptent se conformer aux recommandations du FMI, pour une économie plus forte et résiliente. Ces recommandations du Fonds s’alignent sur celles déjà faites par l’Inspection générale d’Etat (IGE) sénégalaise qui avait produit un rapport dans lequel elle avait exprimé la nécessité de procéder à ces réformes structurelles.
Parmi les agences concernées, on cite entre autres, l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’artisanat (APDA), l’agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO), l’Agence nationale de l’Aménagement du territoire (ANAT), ainsi que l’Agence pour le développement des petites et moyennes entreprises (ADEPME).
Cette dernière vient d’être consacrée meilleure agence nationale pour les PME en Afrique de l’ouest par le Centre du commerce international (ITC). Le rapport du Benchmarking de l’ITC, place l’ADEPME à la tête des 8 agences participantes de la CEDEAO, avec un score de 56,51 %.
À l’échelle continentale, l’établissement dirigé par Idrissa Diabira se situe au troisième rang sur les 25 agences africaines participantes.La structure se positionne au 18ème rang sur les 63 agences similaires sélectionnées dans le monde.
Ce classement du Centre du commerce international s’est basé sur un modèle d’analyse comparative sur 4 domaines essentiels que sont le leadership et l’orientation stratégique, les ressources et processus, les produits et services, et enfin les analyses et résultats.
L’ITC a modélisé son benchmark à travers 250 indicateurs dont la gouvernance, les ressources financières, le soutien dans les marchés entre autres et l’évaluation de la satisfaction du client.