Le président ougandais, Yoweri Museveni, affirme être soutenu par le peuple ougandais, pour se maintenir à son poste malgré ses 28 ans déjà passés au pouvoir.
A l’approche d’un congrès de son parti, le Mouvement national de résistance (NRM), il a fait comprendre à travers les ondes d’une radio locale qu’il n’est pas «avide du pouvoir», mais il ne fait que répondre au désir du peuple ougandais qui ne le laisse pas partir à la retraite.
« Je ne pense pas que les Ougandais soient obsédés par mon départ en retraite, parce qu’à chaque fois que je me présente aux élections, ils sont cinq millions à me demander de ne pas partir », a-t-il déclaré.
Le président Museveni qui compte déjà à son actif, quatre mandats présidentiels depuis son accession au pouvoir en 1996, persiste et signe. Il ne cesse de multiplier ses intentions dans des messages à peine voilés, de vouloir présenter sa candidature aux prochaines présidentielles.
Une des preuves que Museveni brandit pour légitimer sa nouvelle candidature, le choix porté sur sa personne comme candidat de son parti au scrutin présidentiel prévu en 2016, même s’il ne fait plus l’unanimité au sein du parti.
A la fin du mois de novembre, lors d’une rencontre avec des responsables locaux, le président Museveni avait été interpellé sur l’unité du NRM actuellement divisé sur le candidat devant porter ses couleurs. Pour mettre fin à toute polémique à ce sujet, il a rétorqué que «l’Ouganda a de la chance de l’avoir» comme président.
Son principal adversaire au sein du NRM, est Amama Mbabazi, un ancien allié devenu rival, que le président a limogé de son poste de Premier ministre en septembre dernier, après l’avoir démis de ses fonctions de secrétaire général du parti en mars dernier.
Tout indique que le vieux baobab veut coûte que coûte se maintenir au pouvoir.