Le vice-président américain Mike Pence a appelé jeudi l’Arabie saoudite à relâcher le blogueur Raef Badaoui.
Le numéro deux de l’administration américaine a lancé cet appel lors d’une conférence sur la liberté religieuse à Washington, en profitant également de l’occasion, pour dénoncer les violations des droits de l’Homme en Chine, en Iran et au Venezuela.
Mike Pence s’est appesanti sur la situation de Raef Badaoui, ce Saoudien de 35 ans qui a souvent décrié le pouvoir du royaume wahhabite. Cela lui a finalement valu d’être condamné à la flagellation publique, dont l’unique séance qu’il a subie devant une mosquée de Jeddah en 2015 a suscité une vague d’indignation dans le monde. Aujourd’hui, Raef Badaoui est devenu un symbole des atteintes à la liberté d’expression.
Le vice-président américain a mentionné le blogueur saoudien en listant des personnes détenues pour s’être exprimées sur les religions non seulement en Arabie saoudite mais également en Erythrée, en Mauritanie et au Pakistan.
« Le peuple américain est à leurs côtés, et aujourd’hui les Etats-Unis d’Amérique appellent les gouvernements d’Erythrée, de Mauritanie, du Pakistan et d’Arabie saoudite à respecter le droit de conscience de ces hommes et à les libérer », a-t-il déclaré, avant de préciser qu’«en Arabie saoudite, le blogueur Raef Badaoui est toujours en prison sous l’accusation d’avoir critiqué l’islam sur des médias électroniques».