L’évolution annuelle des prix à la consommation en Algérie s’est établie jusqu’à fin juin 2019 à 3,1 %, a révélé dimanche, l’Office national algérien des statistiques (ONS).
Cette institution a expliqué que l’évolution des prix à la consommation en rythme annuel jusqu’à juin 2019 est le taux d’inflation moyen annuel calculé sur la base des douze mois allant de juillet 2018 à juin 2019 par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Comparativement au mois de mai, l’indice du mois de juin 2019 a enregistré une légère hausse de 0,3%. Selon l’ONS, les prix des biens alimentaires ont reculé de 1,01% en juin par rapport au mois précédent, une baisse qui s’explique, essentiellement, par un recul des prix des produits agricoles frais (-1,7%).
Les baisses des prix ont été enregistrées au niveau des légumes (9,5%), des œufs (7,8%), de la viande de poulet (5,5%), du poisson frais (1,1%) et de la viande de mouton (0,8%). A l’opposé, les prix de la pomme de terre et des fruits frais ont augmenté respectivement de 16,3 et 0,6%, d’après la même source.
Au niveau des produits agroalimentaires, les prix ont connu une « légère baisse » de 0,3% en juin, tandis que les produits manufacturés ont observé une hausse de moindre ampleur (+0,4%).
Dans une publication du 12 juillet dernier, le groupe bancaire français Crédit Agricole a évoqué une baisse des perspectives de croissance économique de l’Algérie.
D’après la banque, cette croissance ne devrait pas dépasser 1,4% en 2019, en raison, entre autres, de « la poursuite de l’instabilité (et de l’impasse) politique », des « perturbations dans les milieux d’affaires » dues à « des purges anti-corruption en cours », et des « incertitudes qui pèsent sur l’avenir » et qui « ont tendance à freiner les investissements ».