La compagnie aérienne britannique, British Airways, a annoncé, samedi 20 juillet, l’arrêt de ses vols vers Le Caire pour une durée d’une semaine, invoquant des raisons de sécurité.
«Nous revoyons constamment nos dispositions en matière de sécurité dans tous nos aéroports à travers le monde, et nous avons suspendu les vols à destination du Caire pendant sept jours à titre de précaution pour permettre une évaluation plus approfondie», a déclaré la compagnie dans un communiqué.
Plus explicite, le ministère britannique des Affaires étrangères a fait état dans sa page de conseils aux voyageurs britanniques désirant se rendre en Egypte, d’un «risque accru de terrorisme contre l’aviation». Il souligne aussi que «des mesures de sécurité supplémentaires sont en place pour les vols au départ de l’Egypte à destination du Royaume-Uni».
La compagnie allemande Lufthansa a fait également la même annonce de suspension de ses vols vers l’Egypte, au départ de Munich et de Francfort, quelques heures après British Airways, mais uniquement pour la journée de samedi. Les vols de Lufthansa ont bien repris dimanche.
Du côté de l’Egypte, le ton n’est ni accusateur ni alarmant, dans la suite de ces annonces touchant, bon gré mal gré, l’image du pays.
Le ministère égyptien de l’Aviation civile a déclaré, dans un communiqué, être en «coordination» avec l’ambassade du Royaume-Uni et le représentant de British Airways au Caire.
Le département égyptien précise avoir «augmenté la capacité d’accueil de passagers des vols EgyptAir en direction de Londres» et prévoit même un vol supplémentaire en direction de la capitale du Royaume-Uni.