Le Maroc célèbre la semaine prochaine les 20 ans de règne du Roi Mohammed VI, marqué par l’un des plus grands succès diplomatiques du Royaume sur le dossier du Sahara, dont l’Initiative d’autonomie a reçu un fort soutien au niveau international, parallèlement à la débâcle sans précédent du polisario.
L’un des moments forts de ces dernières années est incontestablement l’appel lancé par le Roi à l’Algérie pour l’ouverture d’un dialogue constructif, sans conditions préalables et de bonne foi avec avec le Maroc.
L’offre, au demeurant conforme aux profondes convictions du Souverain marocain sur la nécessité de l’intégration régionale des pays du Maghreb, a été saluée par de nombreux pays arabes, africains et occidentaux, ainsi que par le secrétaire général des Nations Unies.
Cette démarche est d’autant plus significative qu’elle intervenait dans le contexte de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2440.
Un texte qui, pour la première fois depuis le début du processus politique mené sous l’égide de l’ONU en 2007, mentionne l’Algérie comme partie principale dans le règlement de la question du Sahara. C’est d’ailleurs en cette qualité que l’Algérie a participé aux deux réunions de Genève sur le Sahara.
Une victoire de la diplomatie marocaine qui a toujours affirmé que la clé du dossier du Sahara se trouvait à Alger, alors que le polisario n’est qu’un instrument maniable aux mains du régime algérien qui le finance et l’accueille sur le sol algérien.