Avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), le Sénégal procède à une mise à niveau de ses entreprises nationales, pour que ces dernières puissent aller à l’assaut du marché unique.
C’est dans cette optique que le ministère sénégalais du commerce et des PME a échangé cette semaine, avec les acteurs économiques dans l’optique de faire le point sur l’avancée de la ZLECA et d’échanger sur les autres sujets d’actualités économiques.
«La libéralisation dans la ZLECA ne se fera pas d’un seul coup», a rassuré la ministre du commerce et des PME, Aminata Assom Diatta, rappelant que, c’est 90% des produits et services qui seront libéralisés sur une période de 10 à 13 ans.
« Quand un pays dit qu’il n’est pas obligé d’appliquer immédiatement la ZLECA, c’est normal car les termes de l’accord stipulent une libéralisation progressive», a-t-elle ajouté, précisant que sur ce processus de libéralisation, chaque pays est tenu de positionner ses entreprises nationales afin qu’elles tirent le maximum de profit sur ce marché.
Pour le cas du Sénégal, a indiqué la ministre, le pays est en train d’élaborer une stratégie afin de rendre compétitives ses entreprises sur ce marché qui pèse 2,5 milliards de dollars du PIB total en Afrique.
«Le Sénégal qui compte environ 46% de ses exportations totales sur le continent africain, a un grand intérêt à la mise en œuvre de ce marché unique», a indiqué Mme Diatta avant de conclure que «le Sénégal ne va pas rester les bras croisés face à la concurrence qui sera âpre».
Entrée officiellement en vigueur le 7 juillet dernier à Niamey, en marge du 33ème sommet de l’Union africaine (UA), la ZLECA permettra de booster le commerce intra-africain qui augmentera de plus de 50% en supprimant notamment les droits à l’importation, indiquent les différentes études.