Le Forum de la société civile AGOA (loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique) s’est tenu dimanche 4 août à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, en prélude au 18e Forum ministériel AGOA qui s’est ouvert ce lundi.
La ministre ivoirienne de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Bakayoko Ly Ramata, qui présidait l’ouverture officielle du Forum, a déclarée d’emblée que la tenue de la 18e édition de l’AGOA sur le territoire ivoirien
«devrait nous permettre d’échanger sur les meilleures stratégies à élaborer, en vue de faciliter l’accès du marché américain aux entreprises locales, à travers un meilleur usage de l’AGOA».
Pour la ministre, «la tenue régulière de l’AGOA montre la volonté des Etats-Unis d’ouvrir leur marché de sorte à accroitre les échanges commerciaux entre Etats».
Bakayoko a affirmé également que l’AGOA est une réelle opportunité d’autonomisation économique de la femme et des jeunes en Afrique.
Pour sa part, la Porte-parole de la Société civile ivoirienne, Suzanne Abrogoua, a souligné que «l’AGOA est un système de préférence accordé à 39 pays africains, éligibles au marché américain, pour y exporter 6300 produits africains qui pour l’heure, n’ont pu permettre au continent d’aller au-delà de 2% de part du marché américain ».
Elle a déploré le fait que l’Afrique ne représente que 0,8% des importations américaines, alors que le continent «a tant à offrir et possède des ressources agricoles et minières dont le monde a besoin».
De son côté vice-secrétaire des Etats-Unis pour l’Afrique au Département d’Etat américain, Matthew Harrington a notamment déclaré, que «nous voulons promouvoir des liens étroits avec l’Afrique, pour soutenir les initiatives bilatérales, soutenir la croissance et un environnement propice entre les Etats-Unis et l’Afrique».