L’instabilité politique et sécuritaire que connait le continent africain a transformé certains de ses pays en des terrains hostiles à la survie et la prospérité des entreprises nationales et étrangères.
C’est le constat du cabinet britannique de conseil Control Risks qui, dans présente l’édition 2015 de sa carte annuelle des risques sécuritaires et économiques à travers le monde, dresse la liste des pays à hauts risques. Présentée sous le titre : « le nouveau désordre mondial », la carte que vient de publier le cabinet britannique, met l’accent sur les risques politiques qui impactent lourdement les économies des pays de la région du Sahel en passant par la Guinée Bissau et Djibouti, l’Afrique du Nord et l’Afrique centrale.
Le cabinet britannique control Risks soutient dans son rapport, que le facteur politique (législation en place, politique entrepreneuriale, environnement national) a un impact important sur la durée de vie et le fonctionnement des entreprises sur place.
Faisant par ailleurs le point sur la situation dans les pays africains, le cabinet relève que les républiques de Centrafrique et de Somalie présentent des risques extrêmes quant à la survie des entreprises implantées sur leur territoire.
La Situation politique désastreuse que traversent ces pays africains, prévient le cabinet, ne favorise aucunement la prospérité de leurs entreprises et par ricochet l’essor de leur économie.
Viennent ensuite, les pays de la RD Congo, la Lybie, l’Egypte avec des situations politiques toutes aussi dramatiques ou moins sûres, qui handicapent la progression de leurs entreprises. Ainsi, ces pays constituent pour les entreprises nationales mais également étrangères, des terrains hostiles à leur prospérité.
Toutefois, une lecture encourageante de la carte s’est faite à l’égard de pays tels que le Maroc qui maintient le cap en assurant aux entreprises les conditions d’un avenir prospère certain.
Enfin, le Botswana, le Cap Vert, les Seychelles présentent des risques politiques relativement très bas qui ne compromettent pas l’évolution des entreprises sur place.