Le Roi Mohammed VI est revenu ce mardi, sur le nouveau modèle de développement en cours de réalisation au Maroc, en insistant sur la promotion du monde rural et la formation professionnelle des jeunes pour accélérer le rythme de développement du Royaume dans tous les domaines.
Dans un discours adressé mardi soir à la Nation, à l’occasion du 66ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le souverain marocain a relevé que «c’est particulièrement en milieu rural et dans les périphéries urbaines que sont concentrés les segments de la population les plus en difficulté».
C’est pourquoi, a-t-il dit, «Nous avons constamment appelé à la promotion du monde rural, en veillant à la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois, en facilitant l’accès rapide aux services sociaux de base, en assurant le soutien nécessaire à la scolarité, en luttant contre la pauvreté et la précarité».
C’est dans ce cadre, a ajouté le souverain, que «s’inscrit l’ambitieux Programme national de réduction des disparités en milieu rural, auquel ont été alloués environ cinquante milliards de dirhams pour la période 2016-2022».
Pour le Roi du Maroc «toutes les potentialités du monde rural doivent être exploitées, avec, en priorité, les terres agricoles soulaliyates (terres collectives), appelant à «une valorisation des opportunités et des potentialités que recèlent les autres filières non-agricoles, comme le tourisme rural, le commerce, les industries du terroir».
Par ailleurs, le souverain marocain a mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle pour la qualification des jeunes, notamment en milieu rural et dans les zones périurbaines.
«Je ne me lasserai donc jamais de mettre en avant le rôle de la formation professionnelle, du travail manuel dans l’insertion des jeunes» a déclaré le Roi du Maroc citant entre autres, les métiers de l’artisanat, les industries agro-alimentaires et les professions agricoles ainsi que la formation de compétences nationales dans les secteurs du tourisme, des services, et dans les nouveaux métiers de l’automobile, de l’aéronautique, des nouvelles technologies.
Ces défis, a-t-il assuré, «ne seront relevés qu’en hissant le taux de croissance à des seuils plus élevés, en générant plus de richesses, en veillant à une redistribution équitable des fruits du développement».