Le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minières, Tareq Al-Mulla, a annoncé jeudi que la capacité de production du champ de gaz naturel de Zohr, a été portée à 2,7 milliards de pieds cubes par jour.
Selon le ministre, la production actuelle de ce gisement est huit fois supérieure à celle produite en deux ans environ depuis le début de la production en décembre 2017.
Selon les explications du Directeur de Petrobel, Atef Hassan, la société chargée du développement a réussi à inscrire la première phase sur la cartographie de production en décembre 2017 en passant par les étapes d’augmentation de la production et de l’achèvement de l’exploitation des cinquième, sixième et septième unités de production restantes au cours du premier trimestre 2019.
Cette action a eu un impact significatif sur l’augmentation de la capacité de la station ainsi que sur le développement d’une plate-forme de contrôle maritime pour accueillir le deuxième câble électrohydraulique d’une longueur de 160 km, achevé en mars dernier pour contrôler les puits de la région sud.
Le gisement de Zohr est le plus grand gisement de gaz naturel découvert dans l’Est méditerranéen, avec des réserves estimées à 850 milliards de m3. Il se situe sur le territoire maritime de l’Egypte à la frontière avec celui de Chypre.
Il a été découvert en août 2015 par la compagnie italienne ENI qui en assure l’exploitation et détient la majorité des actions (60%) après avoir vendu 30% à la compagnie russe Rosneft, et 10% à la britannique BP.
C’est le 31 janvier 2018 que le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi a inauguré le champ gazier de Zohr. Son exploitation a commencé en décembre 2017 par la compagnie ENI. Les délais d’exploitation annoncés en 2015 qui projetaient une exploitation fin 2017 ont donc été respectés.
Seulement une partie du gaz de Zohr sera consommée en Égypte, le reste devrait logiquement être exporté vers l’Europe du Sud.