Le gouvernement algérien réuni en conseil des ministres ce mercredi 11 septembre, sous la présidence de Noureddine Bedoui, a analysé le projet de loi de finances (PLF) pour 2020. A cet effet, le conseil a étudié la possibilité de lever les restrictions imposées par la règle des 51/49%, applicable aux investissements étrangers.
« Renforcer l’attractivité de l’économie nationale en levant les restrictions imposées par la règle des 51/49% applicable aux investissements étrangers dans notre pays, qui touchent des secteurs non stratégiques », lit-on dans un communiqué du Premier ministère.
Le projet de loi de finance 2020, qui fait objet de discussions au sein du gouvernement étudie également la possibilité de recourir, de manière sélective, au financement extérieur. Ainsi, informe le gouvernement, il serait possible de financer des projets économiques structurels rentables, à partir des institutions financières internationales. Ceci, ajoute la même source, selon des montants et des périodes correspondant au rapport coût-efficacité de ces projets et à leur capacité de remboursement des crédits.
Le communiqué fait aussi noter au toujours dans le cadre du PLF 2020, il est question de renforcer l’efficacité du système d’imposition, en améliorant le niveau de recouvrement des impôts afin d’augmenter le budget de l’État. Il est suggéré une « imposition régulière, mais aussi avec l’élargissement progressif de l’assiette fiscale ».
Par ailleurs, le gouvernement algérien annonce la fin de l’interdiction d’importation des véhicules d’occasion. Le projet de loi adopté, par le gouvernement lors de ce conseil des ministres, autorise les particuliers algériens à importer des véhicules d’occasion avec leurs propres moyens.
Le texte précise que les véhicules d’occasion importés seront soumis aux taxes et aux droits de douanes. Cette disposition exclut les Algériens établis à l’étranger. Seuls les Algériens résidents en Algérie peuvent importés des véhicules d’occasion dont l’âge à l’importation ne doit pas dépasser 3 ans.
Il est à rappeler que l’importation des véhicules d’occasion a été interdite par le gouvernement il ya 14 ans suite à des pressions immenses exercées à l’époque par les concessionnaires automobiles.