La Banque mondiale (BM) a accordé au Cameroun un prêt de 50 milliards de Francs CFA, destiné au financement du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA).
Aux termes de cet accord, 11 milliards de FCFA seront investis en 2015, pour booster la production et soutenir la transformation et la commercialisation des filières maïs, manioc et sorgho.
Le programme devrait bénéficier à 120.000 petits producteurs regroupés au sein des coopératives appelées à augmenter de manière significative, leurs productions.
Le PIDMA est une initiative conjointe du gouvernement camerounais, de l’Association internationale pour le développement (AID) et de la Société financière internationale (SFI, filiale de la BM).
Le projet consiste également à mettre en relation les producteurs avec les acheteurs, dont certaines grandes firmes ayant déjà exprimé leur intérêt (Guinness Cameroun, Nestlé, Afriland First Bank, BICEC, entre autres).
L’objectif est de parvenir au terme de ce programme quinquennal, à répondre à la demande, à savoir, 200.000 tonnes de maïs, 1400.000 T de manioc et 30.000 T de sorgho par an.
Toujours selon le gouvernement camerounais, outre la Banque Mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) a, elle aussi, octroyé au Cameroun, un prêt de 110,69 milliards FCFA destiné à financer la première phase d’un projet d’appui au secteur des transports.
Le projet consiste en des travaux d’aménagement routiers, à la réhabilitation d’infrastructures socioéconomiques notamment au profit des femmes, mais aussi à l’appui au développement urbain.
Il porterait en priorité sur l’aménagement d’un tronçon de 595 kilomètres de routes pour relier directement le nord et le sud du Cameroun. Il facilitera aussi la liaison entre les Etats voisins d’Afrique centrale, à travers une zone de transit du Cameroun vers le Tchad et la République centrafricaine.