La 7ème Conférence Internationale sur les Guichets Uniques, qui a pris fin ce jeudi à Yaoundé, au Cameroun, a passé en revue, de nombreuses questions devant permettre d’améliorer le commerce électronique et les échanges intra-africains.
Organisée tenue sous le thème « Libérer le potentiel du commerce électronique et optimiser la chaine logistique internationale des pays sans littoral », la Conférence de Yaoundé a rassemblé 300 participants, venus d’une vingtaine de pays, qui ont planché sur des voies et moyens devant améliorer les échanges commerciaux en Afrique.
A cette occasion, l’Alliance africaine pour le commerce électronique (AACE) a invité les pays du continent à fluidifier les échanges commerciaux en vue de renforcer leur compétitivité sur le marché mondial.
La 7ème Conférence se tient en une période charnière de l’histoire du continent africain avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a rappelé le président de l’AACE, Isidore Biyiha, soulignant que le moment est venu pour les pays africains de prendre véritablement leur destin en main.
Au-delà des spécificités de chaque Etat, il est surtout question pour les pays africains, d’opter pour un développement commun, harmonieux et solidaire, a-t-il suggéré, l’objectif étant d’approfondir l’intégration économique conformément à la vision panafricaine d’une «Afrique intégrée, prospère et pacifique».
«Le problème d’infrastructures physiques qui se pose pourrait être contourné par le biais de l’électronique», a indiqué, pour sa part, le ministre camerounais du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
0 l’issue de leurs travaux, les participants se sont engagés à prendre davantage en compte le contexte d’intégration économique promu par l’Union africaine à travers la ZLECAF. Les pays africains sont ainsi invités à mieux commercer et à réduire des importations qui constituent un énorme frein au développement économique du continent.
Selon les statistiques, l’Afrique représente à peine 2% du commerce mondial et les échanges intra-africains avoisinent le taux moyen de 12%, avec des disparités régionales.