Une société chinoise, la China Harbour Engineering Company (CHEC), a décroché un marché au Bénin, concernant les travaux d’investigation géotechnique au Port autonome de Cotonou, l’objectif, à terme, étant d’agrandir et de moderniser cette infrastructure portuaire.
Le directeur général du Port autonome de Cotonou, Joris Thys, et le manager général de CHEC, Cheng Fangli, ont signé un contrat, à cet effet, le week-end dernier.
Le Port de Cotonou prévoit, entre autres, la mise en place d’un nouveau terminal pour marchandises. Les responsables précisent que les premières études ont été effectuées, mais il restait une investigation détaillée des conditions des sous-sols dans la zone de construction du Terminal et d’autres endroits concernés par le projet.
C’est pour cette tâche que la société CHEC a été choisie, suite à un appel d’offres lancé en mai 2019 par l’Autorité portuaire. La signature du contrat marque ainsi le début des travaux.
Ces travaux d’investigation géotechnique concernent 40 forages et essais SPT (Standard Penetration Test) sur mer et sur terre. Les résultats de ces travaux permettront de disposer de données techniques nécessaires pour la construction des infrastructures attendues.
Le port de Cotonou, un des poumons de l’économie béninoise contribue jusqu’à 60% au produit intérieur brut (PIB). Au début de ce mois, un navire a été attaqué près du port, soldé par l’enlèvement de 09 membres de l’équipage.
Suite à cet incident, les autorités béninoises ont publié un communiqué, la semaine dernière indiquant que « tout navire de commerce, quelle que soit sa nationalité, au mouillage dans les espaces maritimes sous la souveraineté de l’Etat béninois et plus particulièrement en zone d’attente du port de Cotonou, avec l’accord du capitaine, doit accueillir à son bord une équipe de protection armée à charge de la République du Bénin».