Colette Senghor, épouse du défunt président sénégalais, Léopold Sédar Senghor est décédée en Normandie en France, a été inhumée ce jeudi 28 novembre à Dakar, auprès de la tombe de son époux après un dernier hommage du président Macky Sall au cimetière de Bel-Air.
Depuis l’annonce de sa mort, les hommages affluent de partout surtout de l’Afrique et de la France.
La Première dame du Sénégal, s’est éteinte le 18 novembre à l’âge de 93 ans dans sa demeure familiale à Verson (Calvados) en Normandie.
Dans son hommage sur son compte Twitter, le président du Sénégal, Macky Sall a déclaré : « J’ai appris avec émotion le rappel à Dieu de Mme Colette Senghor, je rends hommage à la Première dame du Sénégal, femme discrète et femme de l’ombre de feu le Président Léopold S. Senghor. À sa famille, je présente, au nom de la nation, mes condoléances les plus attristées».
Pour sa part, Abdou Diouf, successeur de Léopold Sédar Senghor à la présidence de 1981 à 2000, a lui aussi rendu à la poétesse un vibrant hommage.
«Je dois dire que je suis peiné du décès de Colette Senghor. C’était une femme merveilleuse à tout point de vue. C’était une femme remarquable. Je dirai même que c’est l’une des plus remarquables Premières dames dans le monde et dans l’histoire», a déclaré l’ancien président Diouf.
Née le 20 novembre 1925 à Mouzay, dans la Meuse, Colette Senghor, née Hubert, était issue d’une famille de vieille noblesse normande. Elle est devenue la seconde épouse de Léopold Sédar Senghor alors qu’il était député du Sénégal.
La jeune femme Colette est présentée au député africain, Senghor peu après son divorce avec la Guyanaise, Ginette Eboué, fille de l’ancien gouverneur du Tchad Félix Éboué. Le président qui a eu deux enfants en premières noces, qualifiera cette union de « mariage par devoir » par opposition à son mariage d’amour avec Colette, de 19 ans sa cadette.