Une attaque menée très tôt lundi 2 décembre contre un poste militaire tchadien établi sur les rives du lac Tchad (Ouest) s’est soldée par la mort de 13 éléments du groupe jihadiste nigérian Boko Haram et de quatre soldats de l’armée tchadienne.
« Nous avons tué 13 éléments de Boko Haram et nous déplorons la mort de quatre militaires et trois blessés» a confié à la presse une source militaire tchadienne. Le poste de l’armée tchadienne attaqué était tenu par une quarantaine d’hommes.
Pour sa part, le gouverneur de la province du lac Tchad, Nouki Charfadine, qui a confirmé ce bilan, a indiqué que ce poste militaire situé entre la localité de Ngouboua et le village de Bagassoula, a été créé après l’enlèvement, dans cette zone, d’un médecin, d’un infirmier et de leur chauffeur, le 31 octobre passé. Trois tchadiens kidnappés lors de cette attaque des jihadistes n’ont pas encore été retrouvés, en dépit des recherches effectuées par l’armée.
Cette nouvelle attaque ne fait qu’allonger la liste des assauts menés par la secte terroriste Boko Haram dans la région du Lac Tchad. Au cours du mois de novembre, cinq villageois ont été tués. En septembre, sept personnes, dont quatre civils et trois militaires, ont trouvé la mort, en une semaine, dans cette province.
La Force multinationale mixte (FMM), une coalition militaire régionale engagée autour du lac Tchad, a encore du pain sur la planche.