Pour sa toute 1ère édition, le salon de l’emploi de Kenitra, organisé du 04 au 10 décembre, par Atlantic Free Zone Investment Association (AFZIA), table sur plus d’un millier de postes à pourvoir, dans la perspective de réduire le chômage dans le Royaume.
L’enjeu est de favoriser la création d’emplois hautement qualifiés pour accélérer la montée en compétences et la création de valeur ajoutée, a indiqué le comité d’organisation.
Lors de ce Salon, plus d’un millier de postes seront pourvus principalement des postes de cadres supérieurs, d’ingénieurs et de techniciens de haut niveau, précise la même source.
«Le salon de l’emploi est une belle opportunité de rencontres entre les candidats à la recherche d’emploi, ingénieurs, techniciens, cadres, managers, et les entreprises, dans un espace d’échanges constructifs », a fait noter l’AFZIA. Cette association soutient qu’il constitue une passerelle qui rapproche le milieu des entreprises aux universités, écoles et instituts de formation.
A l’inauguration du salon,le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, s’est réjoui de cette initiative tout en affichant le soutien de son département à toutes les actions visant la promotion de l’employabilité dans les régions.
Elalamy a souligné que ce projet, dans la ville de Kenitra, devenue un hub industriel et un véritable bassin de l’emploi, permettra la création de plus de 1.400 emplois directs avec la perspective de générer quelque 3.500 emplois à l’horizon 2023.
Le salon de l’emploi a à son programme des séminaires et des ateliers pour présenter le potentiel de la Zone Franche et les perspectives de développement. Ils porteront sur une série de thématiques d’actualité, assure-t-on, telles que l’adéquation formation-emploi dans l’industrie automobile et les métiers d’avenir du premier secteur exportateur du Maroc.
Une cinquantaine d’exposants, dont 25 multinationales de renom, prennent part au salon de l’emploi, a-t-on appris.Au niveau de la Zone Franche de Kenitra, les derniers chiffres font état d’un écosystème de plus de 30.000 salariés.