La Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, tiendra les 17 et 18 décembre prochains à Fès, sa troisième session à laquelle prendront part près de 357 érudits, théologiens et oulémas, représentant les sections de l’institution marocaine dans 32 pays africains.
Cette session procédera à l’examen et à l’approbation du projet de programme annuel de la Fondation au titre de l’année 2020 et la mise en œuvre de l’action des quatre commissions permanentes de l’institution, indique un communiqué de la Fondation.
Il s’agit des commissions chargées des activités scientifiques et culturelles, des études de la charia, de la renaissance du patrimoine islamique africain et celle chargée de la communication, de la coopération et des partenariats.
La Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains veille à unir et coordonner les efforts des théologiens musulmans du Maroc et des autres pays africains afin de présenter, de diffuser et de consolider les valeurs d’un Islam tolérant.
Elle œuvre, entre autres, à unifier et coordonner les efforts des érudits musulmans, au Maroc et dans les autres Etats africains, en vue de faire connaître les valeurs de l’islam tolérant, de les diffuser et de les consolider et à prendre toute initiative permettant d’intégrer les valeurs religieuses de tolérance dans toute réforme à laquelle est subordonnée toute action de développement en Afrique, que ce soit au niveau de continent ou de chaque pays.
La Fondation a lancé en mai dernier, son site web et annoncé le projet de magazine des oulémas africains dans le but de coordonner les efforts des oulémas érudits musulmans du Maroc et des autres pays africains et de promouvoir les valeurs de l’Islam.
Ces deux projets ont été lancés lors de la 3ème session scientifique organisée par la Fondation sous le thème «La commanderie des croyants et sa place de référence dans la préservation des constantes religieuses communes».
Le projet de magazine des oulémas africains, qui paraitra deux fois par an, constitue un magazine scientifique consacré aux études islamiques et aux constantes religieuses communes entre les pays africains dont le comité de rédaction comprend des Oulémas et des professeurs marocains et des autres pays d’Afrique.