Le ministre du Pétrole et de l’Energie, Mouhamadou Makhtar Cissé, a officiellement lancé, mardi 14 janvier, la phase 1 du projet de développement du champ pétrolier de Sangomar, en contresignant l’Accord Etat-Hôte et celui de la décision finale d’investissement présentée par des opérateurs.
Cet acte vient dans la suite du décret pris par le président sénégalais, Macky Sall, autorisant la phase d’exploitation au bénéfice des opérateurs suivants : l’Américain Cairn Energy, les Australiens Far et Woodside, et la société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
Selon le ministre, ces accords « marquent l’aboutissement de plus de deux années de travail rigoureux et assidu entre les différentes parties prenantes ».
Le champ pétrolier de Sangomar, situé à 100 km au large des côtes sénégalaises dans les blocs de Rufisque offshore, produira dans sa première phase un total de 230 millions de barils en raison de 100 000 barils par jour. Le premier baril étant attendu en 2023, à s’en tenir aux propos de Cissé.
Le ministre a exhorté les différents opérateurs à un « respect scrupuleux des délais et des coûts aussi pour aboutir à la production du premier baril de pétrole en début 2023, suivant les engagements pris en ce sens ». « L’Etat du Sénégal ne ménagera aucun effort pour que cet objectif soit atteint », a-t-il ajouté.
« Les découvertes de Cairn au large du Sénégal à partir des premiers puits en eaux profondes du pays ont ouvert un nouveau bassin sur la marge atlantique », a déclaré Simon Thomson, directeur général de Cairn Energy, dans une déclaration relative à la prise de décision finale d’investissement pour le premier projet pétrolier du Sénégal.
« Cairn a mené trois programmes de forage et a réussi à poser les bases du premier développement pétrolier et gazier multiphase du Sénégal. Le Sénégal est maintenant une province pétrolière et gazière attrayante, qui retient l’attention de l’industrie mondiale », a poursuivi ce responsable.