Le Bureau de la Conférence des Ministres Africains des Finances, du Développement Economique et de la Planification a tenu, lundi au siège de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) à Addis-Abeba, sa deuxième réunion sous la présidence du Maroc.
Cette 2eme session du Bureau présidée par l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA, Mohammed Arrouchi, a été consacrée à l’examen du programme de travail de la prochaine Conférence et les conclusions de la Retraite des Seychelles sur les changements climatiques qui avait réuni en décembre dernier, 44 délégations des Etats membres de la CEA.
Lors de cette réunion, le diplomate marocain a souligné l’importance des conclusions et recommandations de la Retraite des Seychelles, notamment l’opérationnalisation de la troisième Commission Climat des Etats Insulaires, créé à l’initiative du Roi Mohammed VI, mettant notamment l’accent sur le rôle important, que jouera cette Commission dans la résilience de l’Afrique face aux changements climatiques.
La Retraite annuelle des ambassadeurs africains auprès de la CEA-ONU, rappelle-t-on, avait appelé à l’opérationnalisation de la troisième Commission climat pour les États insulaires à l’instar des deux autres Commissions dédiées à la région du Sahel et la région du Bassin du Congo.
Pour rappel, la mise en place des trois commissions dédiées à la région du Sahel (présidée par la République du Niger), la région du Bassin du Congo (présidée par la République du Congo) et les États insulaires (présidée par la République des Seychelles), a été adoptée lors du Sommet du climat pour l’Action tenu à Marrakech en 2016.
L’ambassadeur Arrouchi avait mis l’accent lors de cette retraite sur le soutien apporté par le Royaume à ces trois Commissions, ainsi que son expertise à travers le centre des 4C en vue d’assister les États membres dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.
Le Maroc, qui fait preuve de leadership sur la thématique du changement climatique sur le continent africain et au niveau de l’Organisation des Nations unies, est activement intervenu dans ce domaine aussi bien au niveau de la CEA-ONU qu’au niveau du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine.