La capacité du Maroc à produire de l’électricité à partir de systèmes d’énergies renouvelables, tout en créant de l’emploi, le propulse à la tête des pays arabes.
Selon une étude économique du King Abdullah Petroleum Studies and Research Center (KAPSARC), une institution jordanienne à but non lucratif pour la recherche indépendante sur l’économie mondiale de l’énergie, le Royaume du Maroc est suivi de l’Egypte et de la Jordanie.
Cette étude de KAPSARC a mis un accent particulier sur l’emploi. Elle a identifié trois politiques que les pays devraient suivre pour doter les marchés de l’emploi dans le secteur des énergies renouvelables, à savoir «développer les compétences, fixer des objectifs pour les besoins en formation et identifier les exigences locales qui contribuent à garantir des emplois aux citoyens».
A en croire le centre KAPSARC, le secteur des énergies renouvelables assure actuellement 1 % de l’emploi total au Maroc, devançant ainsi l’Egypte et la Jordanie.
Citant l’Agence internationale de l’énergie (AIE), KAPSARC a indiqué que ces trois pays seront en mesure de fournir 60.000 emplois locaux dans le secteur des énergies renouvelables d’ici 2025, car, soutient-il, «les marchés des énergies renouvelables sont encore en phase de croissance».
«L’énergie solaire photovoltaïque est la technologie capable d’employer le plus grand nombre de travailleurs, puisqu’elle arrive en tête du taux de création d’emplois dans ces pays, suivie de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire concentrée», précise l’étude de KAPSARC.
«L’augmentation de la main-d’œuvre nécessite des marchés compétitifs, interactifs et motivants pour attirer les compétences locales», a essayé de démontrer l’étude, soulignant que «c’est une opportunité pour les gouvernements de réduire le taux de chômage». Selon l’AIE, les énergies renouvelables pourront employer plus de 40 millions de personnes d’ici 2050.