Le comité technique conjoint (JTC) de l’OPEP+ a recommandé de prolonger l’accord de réduction de la production de pétrole jusqu’à fin 2020 et de procéder à une réduction additionnelle jusqu’à la fin du deuxième trimestre de la même année.
«L’épidémie de coronavirus a un impact négatif sur les activités économiques et notamment sur les secteurs du transport, du tourisme et de l’industrie, particulièrement en Chine», deuxième économie mondiale après les USA, a déclaré dans un communiqué, Mohamed Arkab le ministre algérien de l’Énergie.
Cette épidémie a donc «un effet négatif sur la demande pétrolière et sur les marchés pétroliers», a-t-il relevé.
Réuni au siège de l’OPEP à Vienne pour une séance extraordinaire consacrée à l’épidémie de coronavirus en Chine et à son impact potentiel sur le marché mondial du pétrole, le JTC a « recommandé de prolonger jusqu’à la fin de 2020 l’accord actuel de réduction de la production (…) et de procéder, à une réduction additionnelle de production jusqu’à la fin du deuxième trimestre de 2020 », selon le ministre algérien.
Arkab a dit «soutenir les conclusions du JTC» et souhaite continuer ses consultations avec les pays membres de l’Opep+ «pour rechercher des solutions consensuelles afin de stabiliser rapidement le marché pétrolier».
L’Opep+ réunit les treize membres du cartel et dix autres pays producteurs de pétrole, dont la Russie.
Premier importateur et deuxième consommateur de pétrole du monde, la Chine est un acteur clé du marché de l’or noir, mais à présent l’économie de l’empire du milieu souffre énormément de l’impact de l’épidémie du Coronavirus, dont le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir.