La Mauritanie et le Sénégal ont paraphé mardi, plusieurs protocoles d’accords, à l’occasion de la visite officielle du président Macky Sall à Nouakchott du 17 au 18 février.
Un traité relatif au régime fiscal et douanier applicable au projet de construction du pont de Rosso (enjambant le fleuve Sénégal qui sépare les deux pays, a été signé par le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Amadou Ba, et son homologue mauritanien des finances, Mohamed Lemine Ould Edhehbi.
Le chef de la diplomatie sénégalaise a également émargé un protocole d’accord dans le domaine de l’agriculture, avec le ministre mauritanien du Développement rural, Dey Ould Zein.
Un accord sur l’exploitation du gaz a été signé par les ministres du Pétrole et de l’Energie des deux pays, avec l’objectif de réduire les émissions de carbone. Un des aspects de l’accord porte sur l’utilisation des énergies propres.
Le ministre mauritanien de la Défense nationale, Hanena Ould Sidi, et Amadou Ba, ont paraphé un «accord technique » d’organisation de patrouilles et d’exercices conjoints entre les marines nationales des deux pays. Dakar et Nouakchott ont également convenu d’un avenant à leur protocole d’accord sur la pêche.
Il a été souligné la nécessité de lutter plus efficacement contre la criminalité transfrontalière sous toutes ses formes, «en particulier le terrorisme, l’extrémisme violent, la migration clandestine, le trafic illicite d’armes et de drogue, ainsi que le blanchiment d’argent». La mise en place d’une large coalition continentale et internationale pour éradiquer le terrorisme en Afrique est l’une des options évoquées.
D’autres domaines concernés par la coopération sont les télécommunications, les technologies de l’information et de la communication et la poste.
Le président sénégalais, Macky Sall et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani se sont dits à cette occasion, satisfaits de «l’excellence des relations de fraternité, d’amitié et de bon voisinage qui lient les deux peuples».
Ils ont réaffirmé leur détermination à poursuivre le renforcement de leurs relations bilatérales et à mettre en avant la voie du dialogue et de la concertation pour les différentes questions d’intérêt commun.