Les Casques bleus de l’ONU et Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé lundi « une offensive terrestre et aérienne », contre les positions des rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL) dans l’Est de du Congo.
Des hélicoptères de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC ont attaqué les bases des FNL près du village de Ruhoha, dans la province du Sud-Kivu.
Les raids aériens ont été suivis par un ratissage terrestre mené par la coalition militaire. Les deux forces ont pilonné les bases des rebelles du FNL et ont réussi, en peu de temps, à reprendre le contrôle de toutes les bases, dans la localité de Ruhoha, a précisé le lieutenant-colonel Prosper Basse de la MONUSCO. « Actuellement les FARDC et la MONUSCO mènent des opérations de bouclage et de ratissage pour traquer ces rebelles burundais et les neutraliser », a-t-il ajouté, précisant que les opérations sur terre, étaient appuyées par des hélicoptères de combat sud-africains et ukrainiens.
Le lieutenant-colonel Basse, qui n’a révélé aucun bilan de ces offensives, a fait savoir que cette opération qui était planifiée depuis longtemps, n’a aucun lien avec les récents affrontements ayant fait une centaine de morts de l’autre côté de la frontière, entre forces de l’ordre burundaises et un groupe de rebelles apparemment venus de RDC.
A ceux qui s’attendaient à voir la MONUSCO s’attaquer d’abord aux rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) après l’expiration le 2 janvier de l’ultimatum qui leur a été accordé pour déposer leurs armes, le porte-parole de la MONUSCO se voulait rassurant en affirmant que « nous avons la capacité d’ouvrir plusieurs fronts au même moment ».
Il a néanmoins, précisé que les détails d’une opération militaire ne sont pas mis sur la place publique, avant le déclenchement de l’offensive.