Le gouvernement guinéen a levé ce mardi 3 mars, l’interdiction des importations de marchandises par la voie terrestre qui a été décrétée pour des raisons de sécurité à la faveur des élections législatives et référendaires initialement prévues pour le 1er mars.
«La décision concernait la sécurité de l’État, c’est pourquoi nous avons attendu jusque-là. Et Dieu merci, l’interdiction vient d’être levée. Nous avons appelé pour vérification, à Koundara, Kourémalé, c’est effectif», a déclaré le premier vice-président de la faîtière patronale des transporteurs routiers de Guinée, Ousmane Horoyah Sylla, à l’occasion d’une Assemblée extraordinaire.
Après près d’un mois de blocage, cette restriction, qui avait provoqué l’ire des opérateurs économiques et bloqué des centaines de camions de marchandises aux frontières, a été finalement levée. Selon les opérateurs économiques, d’énormes préjudices ont été portés aux activités commerciales.
Les dommages subis par les véhicules seront pris en charge en dehors de la responsabilité des marchandises endommagées durant le blocage des camions aux frontières, a-t-il souligné.
«On ira en justice s’il le faut, mais on ne prendra pas la responsabilité de cela. Les véhicules étaient garés, mais ce n’était pas de notre faute. Donc, on s’associera s’il le faut, mais cela ne nous incombe pas», a dit clairement Ousmane Horoyah Sylla, précisant que seuls les dommages sur les véhicules, vont être réglés par les transporteurs et ce ne sera pas le cas des marchandises pourries ou endommagées.