La chute brutale des prix du pétrole, dans le sillage de la propagation mondiale du Coronavirus, sème la panique non seulement en Algérie, mais également dans les rangs du polisario, dont les chefs craignent ses répercussions négatives sur les subventions qu’ils reçoivent d’Alger.
Brahim Ghali et ses principaux lieutenants sont assommés par ce brusque changement, qui met leur bailleur de fonds, dont l’économie dépend de la rente de l’or noir, en situation très difficile.
Les chefs du polisario sont convaincus que la baisse des rentrées en devises de l’Algérie, consécutive à l’effondrement des prix du pétrole, se traduira inévitablement par des coupes dans les subsides qui leur arrivent d’Alger.
Ce que Brahim Ghali et ses plus proches collaborateurs craignent le plus, c’est une réduction de leurs revenus lucratifs personnels, sans le moindre souci pour la situation catastrophique dans les camps de Tindouf.
D’après des sources bien informées dans le QG du polisario à Tindouf, Brahim Ghali suit avec désarroi la décision du gouvernement algérien de réviser à la baisse le budget 2020, qui a été élaboré sur la base d’un baril à 50 dollars, alors que les prix sur le marché international oscillent actuellement à moins de 35 dollars le baril.