Après une croissance économique de 7,5% en 2014, le Mozambique devrait enregistrer les mêmes performances économiques en 2015, selon les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI).
Le conseil exécutif du FMI a tenu une réunion le mardi 6 janvier à Washington, au cours de laquelle il a passé au crible l’état de santé de l’économie du Mozambique.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le FMI estime que le Mozambique maintiendra sa solidité en 2015, et ce, grâce, entre autres, à ses ressources minérales et aux investissements dans les infrastructures.
Le défi principal sur le court-terme pour le Mozambique, estime l’institution de Bretton Woods, « est de maintenir les élans de croissance, tout en préservant la durabilité fiscale et la dette. La durabilité doit commencer dans le budget de 2015 pour rétablir une gestion fiscale prudente ».
Pour cela, elle encourage Maputo à poursuivre les réformes structurelles importantes en cours, notamment dans les domaines fiscal et légal, afin de garantir les investissements.
Le FMI cite un autre atout entre les mains des autorités mozambicaines, pour conforter davantage l’élan de leur économie, réside dans l’exploitation des gisements de charbon et de gaz naturel.
Le FMI considère le projet du Gaz naturel liquéfié (GNL) mozambicain comme un des plus importants d’Afrique sub-saharienne.
A la mi-décembre dernier, le Mozambique a créé, par un décret-loi, un régime spécial pour faciliter l’exploitation des réserves de gaz naturel, par la mise en place des projets d’implantation d’usines de production de GNL.
Une mesure qui a séduit les grandes compagnies pétro-gazières comme l’italienne Eni et l’américaine Anadarko.