L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés dont la Russie, désignés sous le nom d’OPEP+, ont annoncé ce jeudi à l’issue de leur visioconférence, leur décision de réduire leur production de 10 millions de barils par jour (mb/j) à compter du 1er mai, afin de stopper la chute des cours du brut provoquée par la pandémie de coronavirus.
Cette réduction de la production sera mise en place pour une période initiale de deux mois, indique un communiqué qui a sanctionné la réunion, précisant que «l’OPEP+ compte ensuite ramener la baisse de sa production à 8 millions de barils par jour jusqu’en décembre, puis à 6 millions de bpj entre janvier 2021 et avril 2022».
En revanche, le texte ne mentionne pas la contribution d’autres pays producteurs, comme les Etats-Unis, à cette diminution de l’offre de pétrole sur le marché mondial.
Toutefois, l’Arabie saoudite a fait savoir qu’elle est prête à réduire sa production de pétrole dans un volume pouvant atteindre 4 mb/j, mais seulement par rapport au niveau record atteint en avril.
Déjà mercredi, le président américain, Donald Trump, avait déclaré que les producteurs américains de pétrole avaient déjà réduit leur production et a dit disposer de nombreuses options si l’Arabie saoudite et la Russie venaient à échouer une nouvelle fois.
L’arrêt d’une grande partie des activités économiques en raison de la pandémie de coronavirus a provoqué une chute drastique de la demande mondiale, de 30%, soit environ 30 millions de barils par jour.