L’armée du Burkina Faso a essuyé deux attaques terroristes en trois jours, a reconnu l’Etat major général des armées, précisant que la première est survenue le 09 avril à Sollé (province du Loroum au nord) et la seconde dans la matinée du samedi 11 avril à Djibo (province de Soum au nord).
Une unité du détachement de Djibo et une unité de la gendarmerie en mission de reconnaissance ont été la cible d’une embuscade, faisant un mort parmi les militaires. Par contre, la réaction des éléments a permis de neutraliser six terroristes, précise le communiqué de l’armée ajoutant que l’attaque du détachement de Sollé a coûté la vie à cinq autres militaires.
Le chef d’État major général des armées a tenu à démentir les rumeurs faisant état sur les réseaux sociaux, d’une deuxième attaque contre le détachement de Sollé le 10 avril, ayant fait 14 morts dans le rang des soldats.
Tout en dénonçant de telles rumeurs susceptibles de « porter atteinte au moral de la troupe », ce responsable militaire a salué la mémoire des soldats disparus et félicité les militaires pour leur vigoureuse riposte. De même, il a réaffirmé l’engagement ferme des forces armées nationales à défendre l’intégrité territoriale du pays.
Le Burkina Faso fait régulièrement l’objet d’attaques terroristes armées depuis 2015. Au début de ce mois d’avril, sept personnes dont trois militaires avaient trouvé la mort dans deux attaques dans le nord du pays, selon des sources sécuritaires. Fin mars, trois gendarmes avaient été tués lors d’une attaque dans la région du Mouhoun au nord-ouest du pays.