Le ministre nigérien de la Défense, Issoufou Katambe, a démenti formellement les allégations concernant le massacre de civils à l’ouest du Niger par les forces armées du pays.
Sur les réseaux sociaux, certains médias affirment qu’une centaine de personnes, en majorité des éleveurs et des agriculteurs, ont été arrêtées par l’armée nigérienne entre le 27 mars et le 2 avril, puis exécutées avant d’être ensevelies dans des fosses communes.
Un document intitulé « liste nominative des personnes arrêtées par l’armée nigérienne recherchées par les communautés » circule depuis plusieurs jours sur le net. Les incidents auraient eu lieu dans les localités d’Inates et d’Ayorou, dans la région de Tillabéri, près des frontières malienne et burkinabè.
Une patrouille de l’armée, supposée surveiller la zone frontière entre le Mali et le Niger, où sévissent les combattants de l’Etat islamique au Grand Sahara, est particulièrement pointée du doigt.
Le ministre de la Défense a réfuté toutes ces « allégations» qui n’auraient pour objectif, a-t-il dit, que de ternir l’image des soldats nigériens, dont il a loué le «professionnalisme» dans l’accomplissement de leurs missions, conformément aux objectifs qui leur ont été fixés par le gouvernement.
Toutefois, au regard de la « gravité des allégations », il a indiqué qu’une enquête est diligentée par les services habilités pour faire toute la lumière sur cette affaire.