Jérôme Munyangi, jeune médecin qui s’était réfugié en France l’an dernier, a annoncé mercredi, avoir été rappelé à Kinshasa, pour participer à la lutte contre le coronavirus en RDC, avec ses recherches sur un traitement à base de la plante artemisia.
Munyangi a été reçu mardi soir par le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, quelques jours après son retour de France début mai.
Médecin-chercheur, Jérôme Munyangi, a déclaré qu’il allait intégrer «la coordination task-force de la présidence de la République » mise en place contre la Covid-19.
Ce jeune médecin de 36 ans, avait défendu en janvier 2019 les bienfaits de la plante artemisia prise en tisane dans un documentaire diffusé sur la chaîne France 24 sous le titre: « Malaria business: les laboratoires contre la médecine naturelle ? ».
Dans ce documentaire, le chercheur affirme qu’une étude sur 1.000 patients avait prouvé que les tisanes d’artemisia étaient plus efficaces que les médicaments conventionnels contre le paludisme, les ACT, recommandés par l’OMS (acronyme anglais: combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine).
Il affirmait avoir quitté en mars 2019 la RDC via la Centrafrique, après avoir été détenu à deux reprises à Kinshasa pour un litige au sujet d’un contrat avec une entreprise pharmaceutique, d’après son avocat, Patrick Kitembo.
«On veut faire un essai clinique multicentrique, pas seulement la RDC. Il y a le Sénégal et d’autres pays africains qui sont intéressés», selon M. Munyangi.
Madagascar a fourni à sa population et à plusieurs pays africains un breuvage à base d’artemisia, en affirmant qu’il prévenait et soignait la Covid-19.