Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a annoncé mercredi, un nouvel assouplissement, d’ici à la fin du mois, du strict confinement imposé à ses 57 millions de compatriotes depuis sept semaines pour endiguer la pandémie de coronavirus.
«Jusque-là, nous avons été efficaces dans la façon dont nous avons affronté le virus», s’est réjouit Ramaphosa lors d’un discours télévisé, assurant que «sans confinement (…) au moins 80.000 Sud-Africains auraient été infectés et le taux de mortalité aurait pu être jusqu’à huit fois supérieur».
Après une période de strict confinement, le pays est passé le 1er mai du niveau d’alerte 5 au niveau 4, qui a déjà permis le redémarrage de certains secteurs économiques.
«Nous allons proposer que d’ici à fin mai, que la majeure partie du pays soit placée en niveau 3, mais que les endroits du pays avec les taux d’infection les plus élevés restent en niveau 4», a indiqué Cyril Ramaphosa.
Le confinement mis en place par le gouvernement fait l’objet de critiques de plus en plus vives de l’opposition, qui lui reproche d’être liberticide et de nuire à l’économie du pays, déjà en récession avant la pandémie.