La campagne pour les élections présidentielle, législatives et communales du 20 mai prochain au Burundi, a été marquée par des violences et des arrestations d’opposants.
L’Union africaine (UA) et les Nations Unies (ONU) ont exhorté, dimanche dans un communiqué conjoint, les autorités et toutes les autres parties impliquées de près ou de loin, à ne ménager aucun effort pour favoriser un environnement qui permette aux citoyens de voter en toute sécurité.
« Les deux organisations encouragent toutes les entités impliquées dans l’organisation des élections du 20 mai 2020, les forces de défense et de sécurité ainsi que les médias publics à contribuer pleinement à la préservation d’un environnement stable et pacifique, condition préalable pour des élections libres, inclusives, justes, transparentes et crédibles au Burundi », souligne le communiqué.
Faisant part de leurs préoccupations relatives, entre autres, aux affrontements entre partis rivaux qui ont émaillé la campagne électorale, l’UA et l’ONU ont aussi exhorté « tous les acteurs politiques à s’abstenir de tout acte de violence et de discours haineux, et à recourir au dialogue pour permettre la tenue d’élections consensuelles et pacifiques ».
Aux partis politiques, il leur est demandé également le respect du Code de conduite qu’ils avaient signé en décembre dernier.
Ces élections auront bien lieu en dépit de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) qui frappe le monde entier. A ce sujet, l’UA et l’ONU ont invité les autorités à mettre en œuvre des mesures préventives pour protéger les citoyens contre le virus.
La semaine dernière l’ONU a regretté l’expulsion, du territoire burundais, de l’équipe de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) chargée de conseiller les autorités sur l’épidémie du Covid-19.
Evariste Ndayishimiye, dauphin du président sortant Pierre Nkurunziza, est présenté comme le favori de la présidentielle de mercredi prochain.