C’est désormais acté, le groupe libanais Africell, figurant parmi plusieurs opérateurs télécoms à exprimer un intérêt pour la 4e licence télécoms d’Angola, a remporté le marché et devrait s’installer dans ce pays d’Afrique centrale dans les tous prochains mois à venir.
«La société de télécommunications Africell Holding a été sélectionnée par le groupe de travail pour obtenir la licence de quatrième opérateur national de télécommunications », a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Début mars dernier, la société télécoms libanaise avait été invitée en Angola pour présenter son offre technique et financière au groupe de travail interministériel, invitation qui laissait déjà présager l’intérêt des autorités pour sa candidature.
Africell exerce déjà sur le continent africain, notamment dans quatre pays que sont la Gambie, la République démocratique du Congo, la Sierra Leone et l’Ouganda.
Sa présence en Angola devrait accroitre la concurrence sur le marché national des télécommunications déjà occupé par trois opérateurs dont Unitel et Movicel, deux entreprises privées qui se partagent la quasi-totalité du secteur de la téléphonie mobile.
Le PDG d’Africell, Ziad Dalloul, avait indiqué que l’Angola est un marché à fort potentiel qui cadre avec les ambitions d’expansion de la société télécoms.
L’ouverture du secteur des télécommunications fait partie du programme du président Lourenço pour relancer l’économie du deuxième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne, qui peine à se relever des conséquences de la forte chute des prix du brut en 2014 aggravée par celle du début 2020.
Le président angolais, Joao Lourenço, arrivée au pouvoir en septembre 2017, a fait de la diversification de l’économie sa priorité absolue, en vue de relancer cette économie qui est restée très dépendante de la manne pétrolière.