Le Malawi est frappé depuis lundi par de graves inondations, dont le bilan provisoire faisait état mardi, de 48 morts, de 14.000 ménages affectés, plus de 70.000 sans abri.
Le président malawite Peter Mutharika qui a qualifié ces intempéries de « tragédie nationale », a lancé mardi dans un communiqué, un appel à l’aide humanitaire internationale.
« Les inondations sont une tragédie nationale, il faut d’urgence une réponse à la fois locale et internationale », a ajouté Mutharika, dans son appel à l’adresse aussi bien des donateurs privés, des Malawites les plus aisés qu’aux agences internationales.
Quinze districts sur 28, principalement dans le sud du Malawi, sont affectés par les inondations causées par des pluies torrentielles qui arrosent le pays depuis la semaine dernière.
Les champs de maïs, dont la farine sert d’aliment de base au Malawi, ont été sérieusement endommagés.
La même situation est vécue, mais avec de moindres dégâts, au Mozambique. Dans ce pays voisin du Malawi, on déplore déjà 10 morts et 45 personnes portées disparues, dont 18 enfants. Les mêmes sources précisent que 21 enfants ont été emportés par la montée des eaux. Ils participaient à un rite d’initiation près de la rivière Licungo qui a débordé de 12 mètres lundi – alors que le seuil d’alerte maximal est fixé à 6 mètres.
Un responsable mozambicain chargé des opérations d’urgences a qualifié la situation de «dramatique», particulièrement dans la province du Zambèze et dans les régions du centre et du nord du pays qui ont été placées en alerte rouge en raison des pluies diluviennes et des inondations.
Les météorologues Mozambicains, prévoient encore de fortes pluies ce jeudi 15 janvier dans cette région de l’Afrique australe.
Somme toute, alors que le bilan des victimes s’alourdit dans ces deux pays, les services de secours sont toujours à la recherche des disparus et peinent à accéder aux zones sinistrées en raison de la coupure des routes partiellement endommagées par la pluie et les eaux en crue.