Le Rwanda vient en effet de soumettre sa ‘‘Contribution nationale déterminée’’ (NDC) actualisée, qui prévoit la réduction de 16 % de ses émissions de dioxyde de carbone (co2) par rapport à sa trajectoire actuelle d’ici 2030.
Avec la soumission de son NDC actualisée, le pays de Paul Kagamé est désormais le premier pays africain et l’un des rares pays dans le monde à avoir aligné leur action climatique sur les objectifs retenus dans l’Accord de Paris sur le climat, adopté à la COP21 en 2015.
Publiée en prélude à la COP26, dont la date sera ultérieurement rendue publique, cette nouvelle contribution prévoit une réduction supplémentaire de 22% si le Rwanda a accès aux technologies et aux financements nécessaires, avec la contribution des pays développés, a-t-on appris.
Cet appui des pays développés portera ainsi à 38 %, la réduction totale des émissions d’ici 2030, assure Kigali.
«C’est formidable de voir le premier pays africain soumettre un nouveau plan d’action climatique en adéquation avec l’Accord de Paris », s’est réjouit Mohamed Adow, directeur du think tank Power Shift Africa, basé à Nairobi au Kenya.
« Cette actualisation des engagements nationaux est l’une des conditions sine qua non de l’efficacité de cet outil qu’est l’Accord de Paris », a-t-il affirmé, soutenant que l’Accord de Paris prévoit en effet une actualisation des plans climatiques des nations, tous les cinq ans.
Il est à noter que le Rwanda fait partie des rares pays africains qui ont fait de la thématique de la protection de l’environnement, l’une de leurs priorités.