Les nouvelles mesures adoptées par Bruxelles, propulsent l’ile Maurice sur la liste noire de l’Union européenne (UE), relative au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.
De telles mesures irritent le gouvernement mauricien qui s’est donné comme priorité de tout mettre en œuvre pour obtenir de l’organisation européenne son retrait de cette liste noire.
Le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, a fait part de son indignation de voir l’archipel figurer sur la liste noire de l’Union européenne, épinglant les pays tiers dont le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme présenterait des carences stratégiques.
Dans un communiqué le gouvernement mauricien a estimé qu’il est «disproportionné de sanctionner des pays, aussi durement sur la base de risques non attestés», tout en soulignant que « les Etats concernés, dont Maurice, n’ont eu aucune occasion de s’expliquer auprès de la Commission en amont de la décision».
«La Commission se contente de reprendre directement, à son compte, les conclusions du Groupement d’action financière (GAFI), mais sans faire de distinction entre les pays qui sont sur la liste noire du GAFI et d’autres, comme Maurice, qui ne sont que sur une simple liste d’observation», expliquent les autorités mauriciennes, affirmant que leur pays dispose d’atouts pour ne pas figurer sur cette liste noire.